mercredi 31 décembre 2014

Ma musique, mes amours http://youtu.be/6g6Hl_WOhIs

C'est sur cette musique  
Que l'on a dansé 
C'est sur cette musique 
Que l'on s'est aimé 
Corps à corps bien enlacés 
D'une complice nudité
Une mélodie d'amour
Que l'on devait chanter toujours
 
La musique de mes amours
La musique de ma jeunesse 
La musique de mes beaux jours 
La musique de mes promesses
 
On inventait des poèmes 
On se disait je t'aime 
Sans peur des lendemains 
Heureux comme des gamins
C'est sur cette musique   
Que je compose mes accords 
C'est sur cette musique  
Qu'aujourd'hui je chante encore

La musique de mes amours
La musique de ma jeunesse 
La musique de mes beaux jours 
La musique de mes promesses
 
C'est sur cette musique 
Que je m'endors chaque soir 
C'est sur cette musique 
Que je m'invente des histoires 
C'est sur cette musique 
Que je pense encore à toi  
C'est sur cette musique 
Que je rêve toujours à toi

La musique de mes amours
La musique de ma jeunesse 
La musique de mes beaux jours 
La musique de mes promesses

FANNY

Une baise dans la nuit

 
'Une baise dans la nuit...le début d'un roman'
C'est avec galanterie
Que j'ai invité la nuit
À une baise d'écriture…
Qui sera toute une aventure!
À mes côtés, une chandelle parfumée
Pour atténuer l'obscurité
Et permettre une douce pénétration
Des sentiments et des émotions
Ce sera une main de velours
Qui entrera dans un gant de soie et d'amour
Pour faire valser les lettres
Et enfanter les plus beaux mots
Pour ainsi donner naissance au plus beau roman
La mystère rieuse histoire de cette femme…
C'est sur une nappe de dentelle
Parsemée de pétales de roses et de perles
Que débutera cette fabuleuse histoire
Que je garderai à jamais en mémoire
Ce sera sans contredit
Le plus éphémère et bref des récits
Mais combien il sera savoureux
Et perpétuel dans un cœur amoureux
J'utiliserai ma plus belle plume
Revêtirai mon plus beau costume
Soigneusement je mettrai en surbrillance
Ces moments amicaux très intenses
Pour finalement les immortaliser
Dans mon cosmos, mon ghetto étoilé....
Et peut-être un jour on comprendra
Qui fût cette femme, son chagrin et pourquoi...
Fanny
 


Par amour pour toi


J’ai défié la loi des hommes 

J’ai défié la loi de dieu

J’ai enfreint les règles et les normes 

Mais j’ai respecté ton vœu 

 

Je l’ai fait pour toi 

Je l’ai fait pour moi 

Je l’ai fait pour nous 

Par amour…Avant tout 

 

J’ai mise à prix ma liberté 

Pour enfin te délivrer 

De tes douleurs devenues trop atroces 

Souffrir…Tu en avais plus la force

 

 Je l’ai fait pour toi 

Je l’ai fait pour moi 

Je l’ai fait pour nous 

Par amour…Avant tout 

 

Je devrai affronter la justice 

Et je sais que je serai condamnée 

D’avoir mis fin à ton supplice 

D’avoir accepté ce que tu m’as demandé

 

 Je l’ai fait pour toi 

Je l’ai fait pour moi 

Je l’ai fait pour nous 

Par amour…Avant tout 

 

Je ne regrette pas ce geste posé 

Longuement on en a parlé 

Le suicide assisté est banni de nos lois 

Mais Dieu je sais…nous pardonnera

 

Je l’ai fait pour toi 

Je l’ai fait pour moi 

Je l’ai fait pour nous 

Par amour…Avant tout

 
Fanny



mardi 30 décembre 2014

L'apaisement

Je ne sais pas pourquoi 
De temps en temps 
Pas très souvent 
Souffle le vent 
De l’apaisement
 
Oui parfois il est là 
Il se montre à moi 
Dans son bel habit blanc 
L’apaisement
 
Après tant de néant 
Après tant de martyrs 
Après d’infernaux soupirs 
Voici le moment 
De l’apaisement
 
Je vais et je viens 
Sur les nuages blancs 
Il n’y a rien de malsain 
A valser sans tourments 
Les nuages, le vent 
De l’apaisement
 
Et si un jour tu me rejoins 
Dans ce pays cristallin 
Viens sur une colombe 
Sans bagages ni tombes 
N’emporte comme tourment 
Que l’apaisement…

Après tant de néant 
Après tant de martyrs 
Après d’infernaux soupirs 
Voici le moment 
De l’apaisement...

STÉPHANE GEBEL DE GEBHARDT

 

lundi 29 décembre 2014

St-Jean Vianney

4 Mai 71, St-Jean-Vianney
Un petit village durement éprouvé
Englouti en partie dans une marée de vase
La nature avait fait table rase

Des maisons, des autos engouffrées
Dans de la vase inassouvée
Des morts, des gens jamais retrouvés
Mon amoureux y est resté….envasé

St-Jean-Vianney le village ou je suis née
Ou j’y ai perdu mon grand Amour
St-Jean-Vianney, toujours je me souviendrai
De ce 4 mai, un terrible jour

Un bruit bizarre fit sortir les gens dehors
La terre bougeait sous leurs pieds
La panique s’installe, tout le monde crie très fort
La fin du monde est arrivée

Des cris épouvantables, une scène d’horreur
Tous les résidents en extrême frayeur
Un trou énorme  100 pieds de profondeur
Venait d’engloutir montagnes, rues et demeures

St-Jean-Vianney le village ou je suis née
Ou j’y ai perdu mon grand Amour
St-Jean-Vianney, toujours je me souviendrai
De ce 4 mai, un terrible jour


Comme une louve terrorisée
J’ai hurlé…trop scandalisée
De voir une à une chacune des maisons
Emportées comme des boîtes de carton

Impuissants devant un tel drame
Entendre les cris des gens emportés
C’est un cauchemar, une marée de larmes
Ne pouvant même pas les sauver…

St-Jean-Vianney le village ou je suis née
Ou j’y ai perdu mon grand Amour
St-Jean-Vianney, toujours je me souviendrai
De ce 4 mai, un terrible jour

St-Jean-Vianney n’existe plus
C’est la nature que l’a voulu
Elle aura repris ses droits
Elle est seule…maître et roi

Seules les marches de l’église sont restées là
Et un monument à la mémoire des disparus
Un petit village qu’on se souviendra
Gisant à jamais….dans un trou de boue…

St-Jean-Vianney le village ou je suis née
Ou j’y ai perdu mon grand Amour
St-Jean-Vianney, toujours je me souviendrai
De ce 4 mai, un terrible jour

FANNY
http://youtu.be/d-6LOpFCCaY

J'ai mal

J’ai mal aux yeux
De voir toutes ces horreurs
Ces gens hargneux
Qui sans cesse font peur
Qui terrorisent avec leurs gestes
Injustement, tuent et blessent

J’ai mal au cœur
De voir les gens souffrir
D’entendre leurs pleurs
Vouloir en finir
De ne plus tolérer la souffrance
Implorer la mort avec insistance

J’ai mal à l’âme
De voir tout ce que je vois
D’essuyer les larmes
Des gens en désarroi
De ne pouvoir rien faire
Pour alléger leurs misères

J’ai mal, vraiment mal
De vouloir sauver le monde
J’ai mal, trop mal
De ces pensées obscures si profondes

Fanny
http://youtu.be/FLVyHO_hFfM

Dame nature

Mon regard se pose sur toi aujourd'hui
Je te jalouse dame nature si jolie
Tout ce dont tu m'offres est ravissant
Spectaculaire et enivrant
Pourquoi donc cette soudaine colère
Toi qui es pourtant si fière
Ces vagues qui ont une cambrure atroce
Sous un ciel sombre et féroce

Reprends tes attraits dame nature
Je te sais fragile,  sensuelle et si pure
Joue-moi cette symphonie que j'aime tant
Fait valser les feuilles au rythme du vent
Tantôt doucement dans un slow langoureux
Tantôt rapidement dans un pas mélodieux
Je te sens je te palpe sous l'ombre de la lune
Ne te camoufle pas dans cette brume

L'automne dévoile le nudisme de tes formes
Tu es resplendissante et bien conforme
Tes couleurs font jouissance à mes yeux
Tel un attendrissement amoureux
Je savoure ton parfum irrésistible
Je me gave de tes paysages indescriptibles
Toutes ces saisons que tu métamorphoses
Création hilarante dont tu en es la cause

Tu provoques bonheur à profusion
Osmose des coeurs à l'occasion
Tendresse révélatrice et singulière
Ma peau chérit ta chaleur et s'y perd
Symbiose naturelle entre nous deux
Comme s'unissent soleil et ciel bleu
Je ne suis que grain de sable ici
Mais toi nature tu m'attendrie

Fanny
http://youtu.be/tX1GFCyjJ5Q

L'art de t'aimer

Pour faire passer les écrits
On chante des mélodie,
Comme dans une poésie
Que l'on vous dédit

Je t'écris ce message
Pour que l'on reste sage
Parlent de notre présage
Sur ce nuage de passage

L'art de t'aimer, de nous aimer
L’âme de se séduire, de se séduire

Ta réponse est magique
Je n'en ferais de critique
Dénoncer en publique
L'amour en rubrique

Je t'admire dans mes rimes
Comme déesse sans déprime
Qui place dans ses comprimes
L'ensemble de mes signes

L'art de t'aimer, de t'aimer
L’âme de se séduire, de se séduire

Dire que pour tout se dire
Passe sous forme de plaisirs
Une vague de désir
Qu'on exprime en soupirs

L'océan devient notre amant
Dans ses vagues et mordants
Nous partagent ses chants
Un signe réconfortant

L'art de t'aimer, de t'aimer
L’âme de se séduire, de se séduire

Jean-Jacques Mutz
http://youtu.be/OIYEk8gHB4Q

Défaire les chaînes

On se dit pour la vie,
Notre ciel est sans taches ;
On se promet des jours
De grands bonheurs heureux ;
Le chemin est tentant
Mais l’amour est fugace,
Et l’homme tant aimé
Devient un étranger.
Je ne reconnais plus
La flamme dans ses yeux,
Mon être emprisonné
De ses liens se détache ;
Je ne respire plus
Cet air qui nous entoure,
J’ai besoin de lumière
J’ai besoin de ciels bleus,
D’arpenter à nouveau
La passion des espaces,
De pouvoir exister
A nouveau dans des yeux,
De lover mon bonheur
Dans des bras audacieux,
De réécrire encore
La page de l’amour
De réécrire encore
La page de l’amour.

Noéllie Casa
http://youtu.be/dTmhRTzyF8g
http://www.edilivre.com/aux-vents-voluptueux-de-la-plume-noellie-casa.html#.VFGEjct0xok

Sans parole

Moi je ne parle pas
Je vis dans le silence
Je n'ai pas eu ce droit
Je n'ai pas eu cette chance
On m'a donné que mes 10 doigts
Pour que je communique avec toi
Prends le temps de m'écouter
Prends le temps de me regarder
Je n'entends pas la musique
Je ne perçois pas le rythme
Mes oreilles ne sont pas connectées
On a du sûrement oublier
Mais j'entends ce silence
Celui qui te fait peur
Pour moi il est appartenance
Pour toi il est frayeur
Mais on m'a donné des yeux
De très beaux yeux bleus
Qui s'émerveillent constamment
Qui savourent inlassablement
La beauté grandiose de la vie  
Des trésors que je chéris
D'où mille poussières d'étoiles
Enjolivent cette belle toile
Oui c'est vrai.... je ne parle pas
Ou plutôt je parle tout bas
Fais silence toi aussi juste un moment
Pour comprendre ce que je ressens
Et lorsque tu reparleras
Que de belles choses tu diras
Souviens toi que la parole est d'argent
Et que le silence est d'or cependant...

Fanny

Matelot

 
Jadis, lorsque j'étais jeune...pas encore ado
Je voulais devenir matelot
Je voulais me marier avec la mer
Que je répétais sans cesse à ma mère
Je me suis fabriqué un radeau
J'en étais fière, il était beau
Et un matin de juillet 69
Suis partie avec mon sac à dos tout neuf
Une rame confectionnée a la main
Je quittais pour explorer plus loin
Ce matin-là, la mer était calme
Un soleil brillait tout flamme
Mais à mon retour les vagues et le vent
M'ont donné beaucoup de tourments
J'ai maudit la mer
De me donner cette misère
Et plus tard...j'ai saisi
Cette mer ne m'avait rien promis
La nature montrait ses sautes d'humeur
Elle s'acharnait sur cette mer sans pudeur
Et j'ai fait le lien
Avec nous, êtres humains
Nos émotions et états d'âme
Ne méritent pas qu'on nous blâme
Quand on exprime notre désarroi
Nos peines, nos tracas
On recherche en vain
Une main et non un poing
Les émotions prennent de l'ampleur
Les remontrances trop de valeur
Et heureusement entre combattants
Ces moments difficiles...on les comprends
Alors...on soutien, partage et réconforte
On ne juge point....on supporte!

FANNY
 

Reviens-moi

Je suis l’ombre maudite
De celui qui n’existe plus
La lumière interdite
Qui désormais ne brille plus
Je suis celle qui crie souffrance
Qui se terre à outrance
Un cœur qui se noie dans la brume
Qui pleure son amertume
Un corps qui se fige dans le temps
Qui attends, qui attends…
Je tends sans cesse les bras
Pour m’accrocher à cette étoile là-bas
Mais le vent se dresse  contre moi
Me bouscule, freine mes pas
Tous ces regrets, ces souvenirs
Qui hantent ma conscience, me chavirent
Une lave brûlante
Qui circule dans mes veines
Me flagelle en tous sens
Incrustant en moi la haine
Foutu bonheur
Ou donc te caches-tu?
Ne vois-tu pas que je meurs
En traitre, tu me tue
Entends mes hurlements
Comme une louve agonisant
Donne-moi une petite parcelle de toi
Reviens te lover dans mes bras
Et lorsque qu’à nouveau  tu seras à  moi
Plus jamais tu ne glisseras de mes doigts

Fanny

La fille du Nord

Chaque matin, devant ma fenêtre
Je la regarde passer
En solitaire, elle longe la rivière
Pour entendre les oiseaux chanter

Elle s’adosse à un vieux chêne     
Ferme les yeux pour rêvasser
Le temps d’oublier les problèmes  
À la nature, se marier

Je l’entends chanter, elle chante
Une douce mélodie
Je la vois danser, elle danse 
À pas feutrés… dans la nuit

Elle écrit aux gens de la terre
Il est temps de cesser ces guerres
Nous sommes ici tous des frères
En visite sur cette terre…

Nous sommes tous des gens égaux
Peu importe la couleur de notre peau
Marchons ensemble main dans la main 
Et partageons le même pain

Je l’entends chanter, elle chante
Une douce mélodie
Je la vois danser, elle danse 
À pas feutrés… dans la nuit

De  ma fenêtre je vois encore
Celle qu’on appelle la jeune fille du Nord
Celle qui chante la liberté
Celle qui danse à pas feutrés

M’entends-tu chanter lorsque je chante
Une douce mélodie
Me vois-tu danser, lorsque je danse
À pas feutrés… dans tes nuits

FANNY

Quand les sens prennent tous leurs sens!

J'ai regardé près de moi, je n'ai rien vu
J'ai regardé plus loin et j'ai aperçu
Que le monde était beau à contempler
Une splendeur vraiment insoupçonnée
J'ai compris le privilège de voir
Absolument rien d'illusoire
J'ai écouté sans jamais entendre
Jusqu'au jour où j'ai dû comprendre
Que s'il n'y avait pas de réception
Je n'entendrais rien de toute façon
J'ai compris le privilège d'écouter
Et son emphase sur la société
J'ai touché ce qui était concret
J'ai oublié de caresser l'abstrait
Toucher le coeur et l'âme des gens
Tendre mes mains au bout de l'océan
J'ai compris le privilège de toucher
Dans toute sa complicité
J'ai goûté les plats de plusieurs ethnies
Mais j'ai oublié de goûter leur vie
Qu'on est tous des êtres semblables
Qu'on est tous très remarquables
J'ai compris le privilège de goûter
Comme on partage un baiser
J'ai senti ce qu'il y avait près de moi
Mais je ne suis pas allé au-delà de l'odorat
Pourtant quelle merveilleuse sensation
De gonfler démesurément ses poumons
J'ai compris le privilège de sentir
Se laisser aller...sans se contenir
Et voilà que voir, entendre, toucher, goûter et sentir
Me font sourire, me permettent de rire
Et que ces 5 sens tous inter-reliés
Tous bien tissés et entrelacés
Me font découvrir le bonheur d'aimer
Et la nécessité de ne jamais oublier
Qu'ils sont un tout...une entité
Qu'on ne peut pas vraiment rire ni aimer
Si un de ces sens est écarté..

FANNY

La lune mon amie!

La lune s'est levée sur un podium ce soir
Immense bulle aux blancs diaphanes
Flamboyante de ses éclats dans la noirceur
Eclaireur dans mes nuits.....elle flâne!

Naissante dans le ciel obscur de l'est
Elle avance doucement dans la nuit
Je ne dors pas....en transe, je la suis
Confidences intimes, je lui laisse....

Au matin venu, elle s'estompe subtilement
Se camoufle...avec mes secrets , elle quitte
Va rejoindre les étoiles, ses acolytes
Dormir un moment

Laissant place au soleil
Te laissant à toi......une place.....

Fanny



Comme je voudrais...

Être une étoile
Pour virevolter de long en large
Prendre refuge ici et là
Toujours un peu plus près de toi.....

Être la lune
T'observer dans la brume
Disparaître dans la pénombre
Et ne jamais quitter ton ombre

Être un oiseau
Me poser sur toi sans avoir peur
Sentir ta peau
M'enivrer de ton odeur

Être une vague
Me bercer jusqu'au rivage
Au creux de tes bras
Être à toi

Être une rose
La plus belle des roses
Celle qu'on offre et qu'on reçoit
Que l'on choisit.......juste pour toi

Mais je suis moi
Rien d'autre que moi

FANNY



Jour après jour

 
Le matin elle pense présent
Elle a un visage éclatant
4 heures de sommeil réparateur
Elle est prête pour ses labeurs

L'après-midi elle pense avenir
Pleins de projets la font sourire
Elle voit la vie amoureusement
Tout devient un enchantement

Le soir elle pense passé
C'est pas le temps de lui parler
Un pas devant, trois pas derrière
Elle se heurte à ses barrières

La nuit venue elle pense imparfait
Si j'avais, si j'étais, si je pouvais
Le conditionnel bien sûr viendra
Lui rappeler qu'il ne faut pas

Et chaque jour suivra
La boucle recommencera
Tout restera mystère incompris
Entre le jour et la nuit!

Fanny
 

Une petite étoile

Toute petite .....frêle en ce soir
D'une brillance peu commune
À se demander... Est-ce un éclat de lune?
Elle scintille par moment
Et disparaît subitement
Comme un rêve en suspend
Qu'on imagine tendrement
Mes doigts s'en approchent
Mes yeux s'y accrochent
Mais elle est trop loin
La saisir......je n'y arrive point
Mais je sais qu'elle est toujours là
Très loin......mais elle est là

Fanny





TA VOIX

Elle résonne comme une musique
Venant du fond de ton physique
En émettant  un son clair
Pour toujours me plaire

Ta voix me guide vers toi
Sans rencontrer un seul poids
Qui freine l’instinct de mon choix
D'écouter comme un ro.

Elle résonne comme une musique
Venant du fond de ton physique
En émettant un son clair
Sans vouloir me distraire

Ton son m'endoctrine
Je suis sur la corde divine
D'un amour qui fait plaire
Pour ne plus m'en défaire

Elle résonne comme une musique
Venant du fond de ton physique
En émettant un son clair
Me place sur une bonne chaire

Ta parole est fait d'un métissage
De valeurs mélangées à l'ouvrage
D'une passion raisonnable sage
Et d'un avoir que font les ménages

Elle résonne comme une musique
Venant du fond de ton physique
En émettant un son clair
Pour toujours, toujours me plaire

JEAN-JACQUES MUTZ

http://youtu.be/F7I4hTj76eo




Un rosier dans mon coeur

J’ai planté dans mon cœur  un rosier
Un rosier rouge tout en fleurs
Ton sourire lui donnera la chaleur
De mes pleurs, je l’arroserai
   
Pourquoi vivre
Si l’on doit mourir
Comment survivre
Aux vents des souvenirs
Pourquoi vivre
S’il n’y a plus de demain
Comment survivre
Si je n’ai plus ta main

Le temps est venu de se dire adieu
Une autre vie t’attend là-haut
Ne t’accroche plus, ferme les yeux
Mais écoute le murmure de mes mots

Pourquoi vivre
Si l’on doit mourir
Comment survivre
Aux vents des souvenirs
Pourquoi vivre
S’il n’y a plus de demain
Comment survivre
Si je n’ai plus ta main

Voir partir celui qu’on aime
S’en défaire, cacher sa peine
Sur son front déposer un baiser
Sachant que ce sera le dernier

Pourquoi vivre
Si l’on doit mourir
Comment survivre
Aux vents des souvenirs
Pourquoi vivre
S’il n’y a plus de demain
Comment survivre
Si je n’ai plus ta main
Comment je peux vivre
Tu t’en vas trop loin…

FANNY
 
http://youtu.be/yImFWy9Zy3U

Le temps

J'ai cru que le temps était le sablier de la vie
Mais il n’en est pas ainsi
Un sablier se retourne peut se déjouer
Mais le temps file, on ne peut pas le reculer
On ne peut pas manquer de temps
On aura seulement été inconscient
Si je ne dis pas « je t'aime aujourd'hui »
C'est que je n'ai pas compris
Que le temps ne reviens pas
Et que demain n'existe pas
Qu'hier c'est du passé
Qu'il me faut l'oublier
Je sais… le temps m'a appris
Il est mon maître de vie
Il a joué en ma faveur
Il est donc…bienfaiteur
Le temps est compté, il nous est prêté
On ne doit pas le gaspiller
Comme un amoureux, le temps veut se faire prendre
Prendre le temps d'analyser…de comprendre
Et lorsque l’on a compris
Le temps devient un ami
Un allier, un partenaire
Et jamais un adversaire

Fanny
 
 

"Cancer"

 
Au réveil d'une nuit tourmentée
J'ouvre mon store pour contempler
Un ciel bizarrement coloré
De teintes très foncées
Des nuages ici et là
Immobiles, très bas
D'une lourdeur qui fait peur
Étrangement......je pleure
Pas de soleil aujourd'hui
Pas de ciel bleu pour lui
Une bombe nucléaire
Le mot qui hante..."cancer"
A pris refuge dans son corps
Lui fait découvrir le mot "mort"
Le combat doit commencer
En guerrier il devra affronter
Je le couve de mes bras
Mais l'impuissance est là
Je serai près de toi
Je serai avec toi
Je serai là
T'inquiète pas!
 
FANNY
 


 

Espoir retrouvé

Un cœur meurtri sur la neige
Larmes figées en glaçons
Fleur fanée prise au piège
Fillette dans l’abandon
Petite parcelle de lumière
Qui transperce le ciel assombri
Sur l’être fragile, fera renaître
Un tout nouveau début de vie
Il existe encore des cœurs aimants
Qui survolent les cœurs abimés
Oui l’amour existe invraisemblablement
Pour ces enfants mal aimés
Une main, une caresse, un sourire
Un espoir, une raison de vivre!

FANNY
 

Ce soir, je meurs....

Ce soir je meurs de tristesse
Pourtant je connaissais cette détresse
Je me fonds dans le silence
L'abandon....l'errance
Ce soir je meurs dans l'amertume
Pour moi, c'est devenu coutume
Je pleure en silence
Mon malaise, mes offenses
Ce soir je meurs de froid
Parce que je suis sans toit
Un être solitaire perdu
Un décrocheur sans but....
Comme je voudrais que demain
Devienne un nouveau refrain
J'aimerais tellement chanter
Je meurs d'aimer.....
Tout comme toi, je rêve souvent
Je souhaite bien secrètement
Ne pas mourir bêtement
Sans être aimée tout simplement...
Mais le rêve n'existe pas....

Fanny
 
 

 

Foutue violence

Toi chasseur, tu guettes ta proie
Tu mires ses ailes, dis-moi pourquoi
Il a peur il ne sait plus où se poser
Partout il flaire le danger
L'oiseau s'envole, sans savoir ni comprendre
Droit devant, voilà tout!!!
Et s'il plane il se débattra jusqu'à perdre ses dernières plumes
Et seulement là le chasseur gagnera
L'oiseau meurt et s'en va
Puissions-nous conserver cette liberté
Ne plus jamais avoir peur
S’envelopper d’une paix
Que rien ni personne ne viendra troubler
Mais partout où on ira, on rencontrera un oiseau
Qui nous rappellera que la ligne est mince entre ici et là-bas
L’oiseau meurt et s’en va

FANNY
http://youtu.be/bA02L9ikMvg

ACV

J'essaie de comprendre son langage
Imaginant chacun de ses mots en image
Entre deux phrases, il laisse flâner un silence
Difficile d'en percevoir le sens
Ses mots sont discordants
Ses propos, incohérents
Le bégaiement commence
Il perd patience
Pourtant hier tout allait parfaitement
Aujourd'hui tout est différent
Mais qui a court circuité son cerveau?
Qui donc a vidé sa boîte à mots?

Ses yeux bougent avec frayeur
Un va et viens qui fait peur
Sa main moite tremblent sans cesse
L'autre ne répond plus....elle paresse
Mais que s'est-il bien passé?
La moitié de son corps est éveillé
L'autre est dans un sommeil profond
Un corps en complète dissolution
Trois lettres sont chuchotées
A, C, V......
A....... Arrête
C........croire
V........a la vie
Non......
Il n'a pas compris
Il n'es pas foutu
C'est un avertissement....

Fanny

Je suis là...

La pluie tombe tout doucement
Sur mes épaules elle me surprend 
Ce sont tes larmes que je ressens
Ta peine que je comprend

La lune se pointe délicatement
Un faisceau de lumière qu'elle te tend
Un petit clin d'œil en passant
Qu'elle te fait sournoisement

Le soleil perce les nuages
Te ramène chaleur dans ses bagages
Vois la chaleur qu'il te donne
Juste pour toi il rayonne

Et moi qui suis juste moi
Je suis là.....près de toi
Avec la pluie, la lune et le soleil
De mon cœur......je te veille.....

Fanny


QUOI T'OFFRIR

Je voulais t'offrir mon coeur
Mais le tien déborde déjà de chaleur 
Je voulais t'offrir mes yeux
Mais les tiens sont déjà trop chaleureux
Je voulais t'offrir ma main
Mais la tienne connaît le bon chemin
Je voulais t'offrir mon âme 
Mais la tienne est sans blâme 
Je voulais t'offrir mes oreilles 
Mais les tiennes écoutent à merveille
Finalement j'ai  rien trouvé à t'offrir 
Parce que je t'admire 
Sauf un gros je t'aime respectueux 
Et un bisou affectueux!

Fanny


Ange et démon

J'ai vu l'ange et le démon
Est-ce plausible ou illusion?
Voilà que je me questionne
Et me positionne...
L'ange est observateur
Il ne dit rien...reste penseur
Le démon fait ses pirouettes
Et ses entourloupettes
Prêt à surgir sur moi
Au moindre premier faux pas
Et voilà que ces 2 partenaires
Deviennent soudainement adversaires
Qui aura mon coeur?
Qui sera le meilleur?
L'ange déploît ses ailes
Si magnifiques sont-elles
Filamentées de soie argentée
Très finement élaborées
Il me fait la danse de séduction
Je suis sous l'emprise  d'un frisson
M'a-t-il conquit?
Le démon surgit...
De ses cornes allongées et noires
Se regarde dans le miroir
Sa beauté est illusoire
Ses sentiments sont accessoires
Mais il sait attendrir
Très malin dois-je dire
Quel sourire narquois
Se croit-il un roi?
La peur s'empare de moi
Je pars, je quitte tout en émoi
Je traverse torrents et rivières
Je ne suis plus à l'aise
L'ange revient, il m'apaise
De ses ailes, me couve, me baise
Soudain un bruit surgit
Fait refendre la nuit
J'ouvre les yeux
Oh! Mon dieu...
Ce n'était qu'un rêve
Une petite trêve
L'imaginaire de l'inconscience
Qui veut parfaire la conscience
Armant celle-ci d'une odeur subtile
Et d'interrogations futiles....
Quand on soulève la robe de la conscience
On rencontre l'inconscience
Streep tease de l'âme
Pensées infâmes...


Pas de morale à ce poème
Mais un constat...
L'ange est conscience
Le démon l'inconscience...

Fanny
                               
 

 

dimanche 28 décembre 2014

COEUR ÉCLATÉ

Toute mon enfance on m'a gavé
D'amour à satiété
Des parents affectueux
Des frères et sœurs merveilleux
J'ai rien laissé passer
J'ai tout empoché 
Jusqu'à faire éclater
Ce coeur plein à craquer 

Mon coeur atteint d'un projectile se pulvérise 
Projectile du fruit de la misère humaine
En mille morceaux il se brise
S'étalant comme dans un champ de graines
Je ramasse chacun des fragments
Un à un je les offre aux gens
Les démunis, les mal aimés 
Ceux que la société 
A sciemment repoussé

Espérant que ce petit morceau de mon coeur
Fasse jaillir une étincelle de bonheur
Dans l'âme et le coeur de mes semblables
Tous des gens respectables
Et le bonheur que je leur donnerai
Gonflera à nouveau mon coeur pour sans cesse "donner"

Fanny

samedi 27 décembre 2014

Kojo et Orly

Cours, cours, cours après moi  
Jamais, jamais tu ne me rattraperas 
Marche, marche, derrière moi
Jamais, jamais tu me devanceras  
Étends, étends vers moi tes bras
Jamais, jamais tu ne m'enlaceras
Reste, reste,  loin de moi
Jamais, jamais tu ne m'approcheras

C'est l'histoire de Kojo  le papillon
Pourchassé par Orly le petit chaton
Orly espiègle caché dans les buissons
Guette sa proie comme un vrai démon 

Cours, cours, cours après moi
Jamais, jamais tu ne me rattraperas
Marche, marche, derrière moi
Jamais, jamais tu me devanceras 
Étends, étends vers moi tes bras
Jamais, jamais tu ne m'enlaceras
Reste, reste, loin de moi
Jamais, jamais tu ne m'approcheras

Le papillon, petit moqueur 
Chante à Orly avec tout son cœur
Une chansonnette en filature 
Et ensuite se sauve  à toute allure 

Cours, cours, cours après moi
Jamais, jamais tu ne me rattraperas
Marche, marche, derrière moi
Jamais, jamais tu me devanceras 
Étends, étends vers moi tes bras
Jamais, jamais tu ne m'enlaceras
Reste, reste,  loin de moi
Jamais, jamais tu ne m'approcheras

Si c'était moi le papillon
Si c'était toi le petit chaton
Je ne te chanterais pas cette chanson
Pour ne pas freiner tes ambitions!

Cours, cours, cours après moi
Jamais, jamais tu ne me rattraperas
Marche, marche, derrière moi
Jamais, jamais tu me devanceras 
Étends, étends vers moi tes bras
Jamais, jamais tu ne m'enlaceras
Reste, reste, loin de moi
Jamais, jamais tu ne m'approcheras

Mais je ne suis pas un papillon
Et tu n'es pas un petit chaton
Alors au diable les frustrations 
Je peux chanter cette chanson!

Mauvais accords


Un rendez vous sur une note de musique
Un do qui se devait magique
Une soirée qui tourne en fa pathétique
Une conclusion peu sympathique
J'aurais dû débuter par un sol
Lui permettre son envol
Mais j'ai osé un mi
Je l'ai abasourdi
J'ai tenté de sauver la situation 
Avec un ré au diapason
Mais il m'a mis au défi
Avec un si
J'ai déclaré forfait
Avec un la désuet
Musique hier enchantée
Maintenant désaccordée
Mauvais accords
Fausses notes encore!
 
Fanny
 

Quand viendra le temps....

Quand viendra le temps
De te serrer dans mes bras
Quand cessera le vent
Est-ce que tu me reconnaîtra? 

Quand viendra le temps
De marcher à mes côtés 
Que le vent se sera apaisé   
Seras-tu près de moi présent?  

Le vent qui passe. 
Celui qui me tasse
Je voudrais l'affronter
Je voudrais le braver
Le vent qui passe
Celui qui me tasse
J'aimerais lui montrai
Que je suis un guerrier

Quand viendra le temps
De fermer le livre de ma vie
Que le vent se sera endormi
Resteras tu  avec moi un moment?

Quand viendra le temps
Pour moi de partir très loin
Que le vent sera moins vilain
Toi seras tu conciliant?

Le vent qui passe
Celui qui me tasse
Je voudrais l'affronter
Comme le ferait un guerrier
Le vent qui passe
Celui qui me tasse
J'aimerais lui montrai
Que je suis un guerrier

Quand viendra le temps
De te dire adieu
Que le vent m'emportera
Dis moi seras tu furieux?

Quand viendra le temps
Çe sera le temps
Il n'y aura plus aucun vent
Plus de tourments 

Ce sera alors le temps
De te dire je t'aime
Et de laisser  sans gêne 
Souffler le vent!

Fanny

Viens me voir!

Je connais un jardin splendide
Suis-moi je serai ton guide
Nous marcherons dans les sentiers parfumés
Aux milles fleurs colorées

Je t'amènerai au jardin des oiseaux
Un petit endroit près d'un ruisseau
Tu entendras leur chant mélodieux
Une belle symphonie pour les amoureux

Un peu plus loin, le coin des enfants
Un espace vraiment très charmant
On y entend des rires venant du cœur
La joie de vivre... que du bonheur!

Pour finir  je te guiderai
Au travers d'immenses vergers
Tu chériras l'odeur de cette nature
Tes yeux aimeront j'en suis sûre

Je t'offre  la clé de ce jardin
Garde là au creux de ta main
Cette clé elle est pour toi
Viens me voir, n'hésite pas!

FANNY



Connais-tu ce jeu?

Je connais un jeu
Vieux comme le monde
Autant pour les jeunes que pour les vieux
Il se joue partout dans le monde

Il a des règles très sévères
Pour chacun des partenaires
C'est un jeu à deux joueurs
Un troisième ferait malheur

Le choix du partenaire est important
Pour calibrer parfaitement
Vaut mieux un match dans l'égalité 
Qu'un gain ou une défaite désabusée 

C'est un jeu où l'on apprend le partage
On y apprend aussi à tourner la page
Il peut toutefois faire naître la guerre
Dans la démesure de la colère

Mais il en vaut la chandelle
Et c'est fort mieux qu'un jeu de marelle!
C'est le jeu de l'amour
On y joue tous un jour!

Fanny (*_~)